Dans le cadre de la journée internationale de le femme africaine la JIFA 2020 le Raam est encore partenaire avec Casafriq pour ce bel événement qui se tiendra le 24 octobre 2020 à Trois-Rivières (le lieu vous sera dévoilé en temps et lieu) de 18h30 à 23h30.
Le Raam est solidaire de la JIFA 2020 en région avec le Québec et avec toutes les femmes immigrées et les femmes d'ici et d'ailleurs!
Rendez-vous sur la page FB du Raam et de la JIFA 2020 pour suivre et s'impliquer dans la JIFA 2020. On célébrera le 5 ième anniversaire du concours l'Ambassadrice Afrique au Québec!
UN CONSTAT
"Selon le ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles (2010), 11,4 % des Québécoises sont issues de l’immigration, soit plus d’une Québécoise sur dix.
Plus de la moitié d'entre elles, soit 55,2 %, sont arrivées depuis plus de quinze ans. Les femmes immigrées représentent en outre 51 % de l'ensemble de la population immigrante (MICC, 2010).
UNE PROBLÉMATIQUE
En 2006, les femmes immigrées de quinze ans et plus sont plus scolarisées que l’ensemble des femmes de la population du Québec. Il y a ainsi une différence de huit points de pourcentage entre le taux de femmes immigrées titulaires d’un diplôme universitaire (24,4 %) et celui des femmes de la population totale (16,4 %).
Cependant, la même année, les femmes immigrées sont moins occupées (47,8 %) que les femmes de la population totale (55,7 %). Elles sont également moins occupées que les hommes immigrés (62,2 %) et les hommes de la population totale (65,4 %).
Elles disposent en conséquence de plus faibles revenus d’emplois. Un écart de 2 697 $ est constaté entre le revenu moyen d’emploi des femmes du Québec travaillant à temps plein en 2005 (37 602 $) et celui des femmes immigrées (34 905 $) (MICC, 2010).
Ce revenu moyen d’emploi des femmes immigrées est également inférieur de 12 080 $ à celui des hommes immigrés (46 985 $) (MICC, 2010).
Les femmes immigrées font donc partie des groupes spécifiques de femmes à risque de vivre dans une situation de précarité économique ou de pauvreté. Elles font également parfois face à des difficultés d’apprentissage de la langue française, à l’isolement, etc."
Source: Secrétariat de la condition féminine
http://www.scf.gouv.qc.ca/index.php?id=18
UNE SOLUTION
Le RAAM: Une affaire de ...!?! (Première Partie)
Lorsqu’on lit le nom de ce regroupement prime abord, on pourrait voir un groupe d’Africaines désireuses de se rassembler pour mener des actions pour
le bien de leur communauté. Cette vision n’est qu’un point minime de ce qu’est le Raam.
Pour cerner l’ensemble de ce qu’est ce regroupement, il faut aller au delà d’une simple observation d’un groupe de mots. Il faut prendre le nom dans
sa sémantique et le regarder comme d’un patrimoine, celui de Femmes qui ont marqué l’histoire de certains peuples particulièrement dans le
continent du latin « Aprica » dit « Ensoleillé ».
« Amazone d’Afrique » se veut une image, mieux encore une vision, celle de femmes solidaires, tissées serrées au coude-à-coude pour mener à bien des projets collectifs et aussi personnel mais
avec toujours le soutien du groupe car :
une Amazone a compris que seule, elle est peut être forte mais elle l’est encore plus avec l’aide des autres femmes.
Une Amazone a compris que dans notre monde multiculturel et diversifié ça prend l’unité, la cohésion pacifique et le dialogue interculturel pour découvrir l’autre et travailler avec elle.
Une Amazone a compris par conséquent que la couleur de peau, les origines, la langue ne sont plus un frein à former le même village, seulement les valeurs de solidarité, de partage et de cohésion
dirigent nos élans.
Une Amazone d’Afrique et du Monde est maintenant toi, moi, elle et toute Femme qui croit encore en ces valeurs peut-être primitive mais qui ont toujours conduit nos peuples d’un continent à
l’autre. Toute Femme du Québec, Toute femme immigrante, toute femme d’ici qui a compris que ce qui affaiblit notre monde est la peur de l’autre dans sa différence.
Ce qui nous rend fortes c’est NOS différences!
Si ce message rejoint tes valeurs profondes alors soit la bienvenue belle Amazone, femme fière, femme forte, femme fabuleuse!
Elvire Toffa Juteau (Présidente)
Le Regroupement des Amazones d’Afrique et du Monde est un regroupement sans but lucratif et sans affiliation à un parti politique. Le RAAM est composé de membres individuelles, plus précisément de femmes issues de l'immigration, de femmes d'ici et d'ailleurs. Il a pour mission de rassembler les femmes du Monde ici au Québec particulièrement en région, ici en Mauricie afin de favoriser leur libre expression et leur épanouissement socio-professionnel pour une meilleur intégration ici en région avec un point d'honneur à l'entrepreneuriat au féminin. D'où le leitmotiv du regroupement: L'entrepreneuriat est LA clé de l'intégration socio-professionnelle de la femme immigrante ici en région."
Le Raam veut Faire valoir les intérêts des femmes issues de l'immigration et de toutes les nouvelles arrivantes dans toute leur diversité. Un lieu de partage, d’échanges et de projets pour l’essor, l’épanouissement et le rayonnement de la femme d'ici et d'ailleurs ici à Trois-Rivières, en Mauricie (Québec).
Le Regroupement des Amazones d’Afrique et du Monde a été fondé officieusement le 30 Mai 2014 d'un besoin et d'une volonté commune de se rassembler, de s'unir et travailler ensemble mains dans la main dans notre processus d'intégration en tant qu'immigrante ou non. Lors d'un 6 à 9 sur le thème "Entourez-vous seulement des personnes qui vont vous tirer vers le haut!" (Oprah Winfrey) qui a rassemblé une quinzaine de femmes d'ici et d'ailleurs, le RAAM en a découlé dans ce besoin d'oser s'exprimer comme femmes désireuses de s'intégrer au Québec à Trois-Rivières.
Enfin le lancement officiel du Raam a eu lieu le 24 octobre 2015 à l'hôtel gouverneur de Trois-Rivières en présence du ministre délégué de Trois-Rivières et des PME Denis Girard. Sous la présidence d'honneur de Mme Amina Chaffai et le parrainage de Mme Eve-Mary Thai toutes deux issues de l'immigration et si bien intégrées au Québec, en région.